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Non, nous ne sommes pas “en guerre”

L’utilisation du vocable martial n’est pas anodine. Elle permet au Président de faire passer une crise sanitaire de grande ampleur pour une guerre qui engage tous les Français contre l’ennemi.

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La machine de propagande tourne à plein régime, effectivement, comme en temps de guerre.

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Ainsi faisant, toute tentative de critiquer l’exécutif dans son action héroïque est vue comme un travail de sape d’ennemis de l’intérieur, une sédition.


MAIS


Les soignants ne sont pas des soldats, ils n’ont pas à aller mourir “au front” pour payer les manquement d’une gestion catastrophique d’une crise sanitaire. Pas plus que les populations devraient être sacrifiées pour des raisons d’économie budgétaire.

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Nous ne sommes pas en guerre. Nous sommes au milieu d’une grave crise sanitaire dont la gestion par le gouvernement a été jusqu’à présent calamiteuse.

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Toute la logique dominante depuis des années dans la classe politique de l’Etat minimum et de l’hôpital de flux est tombé à l’eau et a montré au grand jour la stupidité des choix politiques de ces dernières années.


Les soldeurs de l’Etat qui riaient au nez des soignants se rendirent alors compte qu’ils allaient devenir aux yeux de l’opinion publique, des génocidaires.

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Alors, la seule stratégie possible pour ne passer pour le responsable du plus grave désastre sanitaire depuis un siècle a été de déclarer la guerre. La guerre a toujours été le dernier ressort de l’aristocratie financière pour se maintenir au pouvoir en temps de crise.

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D’union nationale, il n’y a pas. Il y a d’un côté les confinés en résidence secondaire qui télétravaillent ou profitent de leurs rentes et de l’autre les sacrifiés au front : travailleurs précaires du BTP, de la grande distribution, de la santé.

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La guerre a ceci de pratique qu’elle permet à la classe dirigeante d’asservir encore un peu plus les populations.

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ne rêvez pas d’un jour d’après heureux, où le monde aurait changé. Non, tout continuera comme avant, en pire, si ceux qui sont responsables du massacre restent aux commandes des institutions nationales et internationales en l’état.


Pour lire l'article d'Alexis Poulin sur Le Monde moderne


Lecture complémentaire sur la propagande actuelle: Docteur Cymès et mister Michel, experts médiatiques en coronavirus (Acrimed)




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