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Les stages sont-ils un tremplin à l’emploi ou un abus déguisé ?

Le stagiaire est une espèce de moins en moins rare sur le marché du travail. Au grand désespoir des jeunes, ce statut s'est imposé comme l'unique moyen d'espérer un jour atteindre le Graal: le monde professionnel.


Il fait désormais partie du paysage, on en connait les contours, les entreprises en redemandent mais difficile de savoir ce qui se cache derrière ce nouveau statut: celui de stagiaire. Selon l’Office fédéral de la statistique, en 2003 on en dénombrait 19'000 rémunérés en Suisse. Un effectif doublé en quinze ans pour atteindre les 49'000 stagiaires ayant perçu un salaire en 2018.


Pourtant, ces chiffres ne sont que la partie émergée de l’iceberg. Les stages sans rétribution et leur intérêt réel pour l’individu demeurent une zone grise sur le marché du travail. Qu’ils offrent un salaire ou non, on est en droit de se demander à qui ils profitent vraiment. Plutôt porte d’entrée vers le monde professionnel et opportunité d’étoffer son CV ou, à l’inverse, économie d’un salaire pour les employeurs et perte de temps pour le travailleur ? À moins que ce ne soit un peu des deux…


Pour lire la suite de l'article de JULIE MÜLLER sur Bilan






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