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La mort en face

Nous supportons aimablement les 6 millions de décès annuels dans le monde de bronchopneumopathies obstructives chroniques et d’infections des voies respiratoires inférieures (source OMS). Et là, tout à coup, l’univers tremble de peur, s’effondre d’anxiété, s’enferme, se terre, refuse de travailler…parce qu’il y a un mauvais virus qu’on ne connaît pas.

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Etatisation de la santé


Nos systèmes de santé sont désormais entièrement sous la coupe de l’Etat, notamment via l’ARS. Pour bouger un petit doigt, il faut une autorisation qui monte au sommet et en redescend en plus de temps qu’il n’en faut escalader l’Everest ! Et c’est du temps perdu pour combattre la maladie.

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L’Etat s’est emparé de l’appareil de santé qu’il gère comme un plan soviétique et avec la même inefficacité.

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La peur de la mort


Et dans ce miroir, la société voit aussi la mort qui rôde alors qu’elle ne veut pas en entendre parler. Il y a longtemps qu’on ne lui parle plus de la mort. On lui demande des sacrifices, mais il n’y plus de dieux pour y consacrer.


L’idée même que la vie est sacrée, et par là même le sens tragique de la mort, se sont estompés. Une vie qui ne finirait pas ne serait plus une vie et d’une certaine manière la mort est nécessaire pour donner du sens à la vie. Mais la mort a été exclue de la vie. Au fond, nous avons désormais peur de la mort parce qu’elle nous fait peur de la vie.

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La mort était banalisée autrefois par son omniprésence, elle l’est aujourd’hui par son silence. On la cache, on n’en parle pas ou si peu. Et quand on vient à en parler trop, c’est la panique qui est prête à tout abandon.

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Ce virus est peut-être la manifestation ultime de celui de l’étatite aigue qui nous dévore, qui nous abaisse, qui nous rend incapable d’affronter notre destin et de le maîtriser. A nous de reprendre en main notre sort.


¨Pour lire l'article de Jean Philippe Delsol




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