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La « grève de la gratuité », un outil pour une société plus solidaire


Ce jeudi 9 janvier s’annonce comme une nouvelle journée noire dans les transports ferroviaires. Plus d’un mois après le début du mouvement social contre la réforme des retraites, la lassitude des usagers grandit, alimentant les discours du gouvernement sur la « prise d’otage ». « Il y a des lignes à zéro train depuis des semaines, et ça pourrait continuer, observe ainsi Jean-Claude Delarue, de SOS-Usagers. Le moment commence à venir, où les syndicats doivent se demander si leur mode d’action est efficace. » Pour autant, pas question pour ce militant chevronné de lâcher la mobilisation sociale : « Il faut remplacer la grève blocage par une grève de la gratuité », estime-t-il. Son association se bat depuis plus de dix ans aux côtés du syndicat Sud-Rail pour faire reconnaître cette modalité de lutte, qui consisterait, « à faire circuler normalement les trains, sans que les contrôleurs ne vérifient les billets, et sans que les vendeurs ne vendent de billets », explique Jean-René Delépine, membre du bureau fédéral de Sud-Rail.

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