top of page

ADP ou la privatisation des grands magasins porte-avions

Note de la rédaction: ce dossier aborde la privatisation des aéroports uniquement du point de vue de la gestion et de la profitabilité dans le cadre capitaliste, et pas du tout du point e vue idéologique. Mais il est intéressant en ce qu'il décrit le fonctionnement économique actuel des aéroports.


Faute d’un nombre suffisant de signatures, il n’y aura donc pas de référendum contre la privatisation d’Aéroport de Paris (ADP). Il devrait bientôt être privatisé. Une mesure de bon sens économique car la présence de l’État actionnaire n’est pas nécessaire pour gérer un centre commercial, même quand il accueille aussi des aéronefs. En plus, avec un actionnariat plus homogène, les grands magasins porte-avions sont plus efficaces ; ce qui est favorable aux passagers et aux compagnies aériennes.


À la recherche des recettes « non aéronautiques »


Les grands aéroports d’Europe, d’Amérique du Nord ou du Moyen-Orient offrent à la fois un plateau de boutiques et de services payants aux passagers, ainsi qu’une base pour les compagnies aériennes pour le décollage et l’atterrissage de leurs avions.

...

Or, les services non aéronautiques font désormais jeu de recette égal avec les services techniques liés aux mouvements des avions. Une différence tout de même : en Amérique du Nord, les aéroports gagnent de l’argent au sol d’abord grâce à la voiture (frais de parking et redevance des loueurs) tandis qu’en Europe, c’est le commerce (magasins et restauration).

...

Une économie de plate-forme


Cette double source de revenus fait entrer de plain-pied les aéroports dans l’économie des plates-formes. Moins glamours que les entreprises de consoles de jeux ou de réservation en ligne d’appartements, les aéroports jouent eux aussi les intermédiaires, en l’occurrence entre passagers et compagnies aériennes.


Ils bénéficient d’effets boule de neige entre les deux. Plus ils drainent de passagers, plus les compagnies ont intérêt à y être présentes pour proposer des trajets ; et plus ils attirent de compagnies, plus les passagers s’y retrouvent car ils bénéficieront d’un plus grand nombre de destinations et d’horaires.


Pour lire la suite du dossier sur The Conversation





bottom of page