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Tout sur la grève


Ils veulent nous mettre sur le sable ...

Puisque le mot revient à la mode, une mode sur laquelle se dépose un flot tumultueux de mécontentement, il est bon de repartir aux sources de son existence pour expliquer comment, Freluquet qui rêve de nous voir échouer sur le sable au terme de nos vies professionnelles, nous jeter sur la grève pour mieux nous y abandonner tandis que le rafiot France ne vogue plus que pour les nantis de son clan.

La grève c’est grave et c’est précisément l'étymologie latine de ce mot qui vient de grava, sable, gravier, mot identique en gaulois du reste. Un petit caillou ou même un plus gros dans la chaussure des marches immobiles et souvent rétrogrades de la clique qui gouverne. De savants lexicologues affirment de plus la relation sémantique avec l’ancien verbe français, graver, qui serait proche de gravir, exprimant un déplacement de matière tout comme le sable se meut dans la rivière. Il y a donc grand risque d’escalade dans la grève si elle se met en tête de gravir les montagnes qui se dressent devant elle.

Alors que ceux qui restent sur le sable : Grensanos en gaulois, se mettent à battre le pavé, il y a là un raccourci qui ne peut qu’amuser l’amoureux des mots. La journée sera un gros pavé dans la mare, un caillou lancé aux marchands de sable qui nous endorment en vaines promesses, fausses mesures et honteuses régressions de nos droits. Et si par extraordinaire, le bras séculier venait à sortir les canons à eau, un grain de sable risquerait fort de gripper les rouages de l’état.

Si la grève accueille volontiers des oiseaux migrateurs pour leur reproduction, celle-ci peut tout aussi bien provoquer une éclosion de toutes les colères rentrées depuis l’élection de Freluquet, grand illusionniste qui s’est mis exclusivement au service des gros extracteurs de sables et de richesses. Il a dragué le peuple pour finalement le laisser tomber, lamentablement.

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#luttessociales #Retraites #Oligarchie #Grève

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