Il ressort des études sur le sujet que le présentéisme maladie concerne un nombre bien plus important de travailleurs que l’absentéisme.
Woody Allen a dit un jour que, dans la vie, « 80 % du succès réside dans le fait d’être vu ». Selon un nombre croissant d’études sur les comportements en matière d’assiduité au travail, cette estimation est probablement plutôt optimiste. En effet, ces travaux relèvent l’essor du présentéisme en entreprise – lorsque les travailleurs sont au travail alors qu’ils ne devraient pas y être –, une zone grise entre la notion d’engagement total au travail et l’absentéisme.
Tout d’abord, il existe deux types de présentéisme : le premier, appelé « surprésentéisme », est associé à un surinvestissement au travail. On y retrouve les personnes qui travaillent le soir ou le week-end mais aussi ceux qui ne prennent pas l’intégralité de leurs congés.
Le second type, appelé « présentéisme maladie » est associé à l’état de santé. Il est défini comme le comportement d’un individu qui travaille alors qu’il devrait être arrêté en raison de son état de santé, physique ou mental. Par conséquent, « travailler alors qu’il ne faut pas » se traduit notamment par une baisse de satisfaction ou de bien-être du travailleur ou par la production d’une externalité négative sur son environnement, aussi bien personnel que professionnel. Une conséquence extrême du présentéisme est le burn-out.
