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Le marché accroît-il les inégalités ? Un point de vue financier


Commentaire de la rédaction: Le constat est évidemment celui de tous les acteurs honnêtes de la société mais les solutions proposées (la solidarité et la limitation du droit de propriété par la taxation) ne sont pas à la hauteur du problème car elles sont celles qui sont mises en place actuellement. Il faut supprimer la propriété privée des moyens de production et il faut que la production soit contrôlée par les citoyens.

Voici une question à la fois classique et immense. Aussi, se dépêche-t-on d’en limiter étroitement les contours. Par inégalité d’abord, on entend uniquement l’inégalité de revenu ou de patrimoine ; et par marché, un marché qui fonctionne bien, c’est-à-dire où les règles de concurrence sont respectées, où les rentes créées et maintenues par des monopoles ou barrières à l’entrée n’existent pas, où l’information circule parfaitement entre les acteurs et où les lois sont respectées, notamment celles portant sur le respect des contrats. On se met aussi dans une situation hautement fictive où les talents et l’éducation sont les mêmes pour tous, de sorte que le marché ne peut avantager – ce qu’il fait bien sûr naturellement – celui qui a des dispositions spéciales ou des avantages naturels : une belle allure pour celui qui veut être mannequin ; un don pour le codage pour celle qui postule chez Google. On ne place pas pour autant dans une situation de parfaite égalité d’opportunités, qui supposerait, selon la définition classique qu’on en donne, une égalité dans l’accès au patrimoine et à l’éducation. Les individus ont en gros le même « capital humain », en termes d’éducation et, ajoute-t-on, talents, mais pas en matière de patrimoine financier ou matériel, quelle qu’en soit l’origine, legs ou chance.

La question devient : un tel marché concurrentiel a-t-il tendance à résorber ou à accroître sur la durée ces inégalités ?

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#Inégalités #Impôts #Capitalisme #Production #Propriété

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