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« Avec l'effondrement, une guerre des récits a commencé »


L’illusion d’une croissance économique durable, les failles fatales de notre civilisation, les possibilités d’entrer en résistance ou de se préparer à l’effondrement, nous avons discuté de ces questions avec Arthur Keller, qui étudie les risques systémiques et les vertus du récit comme levier de mobilisation.

Après un nouvel été caniculaire, son lot de sécheresses, de catastrophes climatiques et de mégafeux aux quatre coins du globe, l’idée d’un effondrement possible de notre civilisation s’est encore un peu plus imposée dans l’espace médiatique. Les scientifiques continuent d’alerter sur l’effondrement massif de la biodiversité et sur les risques d’emballement climatique tandis que nous continuons à brûler toujours plus de ressources fossiles en attendant un éventuel écroulement de l’économie mondiale.

L’effondrement est-il déjà inéluctable ? Peut-on sauver la civilisation ou faut-il juste préparer l’après ? L’idée même de « croissance verte » est-elle un dangereux oxymore ? Nous avons discuté de ces questions et d’autres avec Arthur Keller, qui s’intéresse de près aux enjeux liés à l’effondrement, notamment au sein du conseil d’administration de l’association Adrastia. Ingénieur aérospatial de formation, il s’est spécialisé dans l’étude des risques systémiques et des stratégies de résilience collective et se définit également comme « expert des récits comme leviers de mobilisation et de transformation ». Conférencier et consultant, il fut aussi coordinateur de la commission environnement du parti Nouvelle Donne et Directeur programme de Charlotte Marchandise, candidate à l'élection présidentielle de 2017.

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#Capitalisme #ressources #Economie #Inégalités #PIB #Progrès #exploitation

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