À l’heure actuelle, de nombreuses multinationales s’efforcent, a minima dans leur communication et leurs actions marketing, de mettre en avant leur positionnement et leurs pratiques éco-responsables. Pour ce faire, elles s’appuient sur des systèmes de notation reconnus comme la RSE et l’ESG, de quoi donner du crédit à leur image verte. Mais ces modèles axés sur la croissance rencontrent des failles importantes, comme l’illustre le cas d’Unilever, générant un greenwashing édifiant et généralisé. Une société canado-française, impak Finance, a mis au point une nouvelle approche pour évaluer l’éco-responsabilité réelle des grandes entreprises.
Face au crash écologique, de plus en plus de consommateurs portent leurs choix sur des marques durables et engagées, et les entreprises qui proposent ces produits voient aujourd’hui leurs ventes augmenter. Cela pousse de nombreuses firmes à afficher, du moins en apparence, un positionnement éco-responsable. Un virage d’autant plus visible que la plupart des grandes multinationales surfent aujourd’hui allégrement sur la vague verte.
Les limites des modèles actuels d’éco-responsabilité
Deux approches ont aujourd’hui une place prépondérante pour juger de la responsabilité sociale et environnementale des entreprises : l’analyse ESG (de critères Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance) et la RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises). Si elles sont théoriquement bien pensées, elles sont en réalité trop variables et manquent d’un point de vue global qui permettrait de mesurer efficacement leur impact et leur contribution à la résolution des enjeux sociaux et environnementaux.
