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De Marseille aux « gilets jaunes » : l’échec de la politique du logement


L’effondrement de trois immeubles à Marseille en novembre 2018 en plein début de crise des « gilets jaunes » exigeant un meilleur pouvoir d’achat et des conditions de vie plus dignes témoigne – entre autres demandes – de l’absence d’une vraie politique du logement en France.

Or, faut-il réellement « construire pour répondre aux besoins » ? La loi Elan récemment adoptée, poursuit cette illusion. Cette idée, soutenue par une « coalition de croissance », selon l’expression des sociologues John R. Logan et Harvey Luskin Molotch, est le principal obstacle à une autre politique du logement.

Selon cette idée, le rythme d’accroissement de 1 % par an soit 350 à 400 000 nouveaux logements répond à peine à la création annuelle de nouveaux ménages (par unions, séparations et migrations). Le marché n’offre aucun débouché à la demande de ceux qui en ont le plus besoin, les 4 millions de mal-logés. Pouvoirs publics, associations, bailleurs sociaux et promoteurs, tous s’accordent qu’il faut construire. Et l’industrie du BTP qui emploie plus d’un million de personnes, n’est pas en reste pour soutenir cette politique.

Cette idée persiste depuis au moins le début du XXe siècle.

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#Logement #Précarité #Propriété #Emploi #Enseignement

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