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Un revenu universel sans services publics, le paradis des néolibéraux


Des milliardaires de la high-tech aux leaders socialistes, le revenu universel de base (RUB) captive l’imaginaire collectif, tous horizons politiques confondus. Ce mécanisme qui accorderait à chacun, indépendamment de son statut professionnel, des paiements réguliers en espèces, suffisants pour vivre, est de plus en plus prôné comme une politique fondamentale pour maintenir la stabilité et garantir un niveau de vie décent.

Pourtant, nombreux sont ceux qui, au sein du mouvement syndical, ne savent pas très bien comment aborder cette problématique. C’est pourquoi notre fédération syndicale internationale, l’Internationale des services publics (ISP), a œuvré en collaboration avec la New Economic Foundation (NEF) à la préparation d’une étude syndicale approfondie sur cette question.

Après avoir passé en revue 14 tests, de l’Inde à l’Alaska, l’étude a conclu que même si les expériences conduites sur le RUB fournissent des éclaircissements utiles sur la nature du travail et du bien-être, les preuves ne suffisent pas pour suggérer que le RUB soit l’outil le plus apte à relever les défis les plus fondamentaux de notre époque : inégalité, redistribution des richesses, travail précaire et numérisation.

Ce que les études démontrent, c’est que l’octroi de paiements en espèces aux plus pauvres contribue à améliorer leurs conditions de vie sans pour cela augmenter les dépenses inutiles ou la paresse, contrairement à ce que voudraient nous faire croire de nombreux politiciens de droite.

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#Revenudebase #Luttedesclasses #Robotique

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