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La vague de l’ubérisation déferle sur les jobs étudiants


Des plates-formes jouent les intermédiaires entre des entreprises en manque de main-d'œuvre et des jeunes en quête de petits boulots. Des étudiants qui travaillent comme autoentrepreneurs sur des postes qui relèvent du salariat. Enquête.

Étudiants, vous avez terminé vos partiels et vous ne savez pas quoi faire de votre mois de mai ? Vite, vite, vite, téléchargez l’appli Side sur votre smartphone pour trouver du boulot près de chez vous ! Parmi les 38 annonces en ligne, ce lundi 6 mai en région parisienne, celle d’un vendeur de voitures en ligne. « Notre entreprise Aramisauto a besoin de toi pour l’aider à alimenter et qualifier une base de données », peut-on y lire. La mission ? « Assister (le) service administratif dans la réalisation et le suivi des cartes grises (des) clients ». Une mission de 20 jours, avec des horaires de bureau, payée 12 euros de l’heure.

Autre proposition, plus glamour, celle du leader européen de la lingerie. « Notre entreprise Etam a besoin de toi pour conseiller ses clients en point de vente », annonce la boutique de la rue de Rivoli, qui précise qu’il s’agit d’« accueillir les clients ou invités avec le sourire, les diriger et représenter l’entreprise ». Au programme, 8 heures de travail quotidien, pendant six jours, rémunérés au taux horaire de 13 euros. Si aucune de ces deux offres ne vous tente, pas d’inquiétude. D’autres enseignes, telles Leclerc, Okaidi, Point P ou Geox recherchent aussi des bras pour faire de la manutention, tenir la caisse, préparer des commandes ou gérer des stocks.

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#Uber #Educationnationale

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