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Pauvres de père en fils : ces deux études qui montrent que l'ascenseur social est totalement en


Une étude de l'Insee publiée le 27 février confirme le diagnostic dressé par l'OCDE en juin 2018 : en France, la mobilité sociale est réduite. Il faudrait en moyenne six générations aux enfants des 10% des Français les plus pauvres pour atteindre le revenu moyen du pays.

Egalité des chances, qu'ils disaient… A l'heure de la start-up nation et de la promotion des carrières "flexibles", les positions sociales sont-elles devenues plus souples en France ? Pas vraiment pour les hommes, et un peu plus pour les femmes, selon une étude publiée par l'Insee mercredi 27 février. Selon l'institut d'étude statistique, la mobilité sociale des Français est stable depuis quarante ans, tandis que celle des femmes a progressé de 12%. Une étude à rapprocher des données publiées en juin 2018 par l'OCDE, selon lesquelles la France est parmi les pays où le statut social est le plus figé en Europe.

UNE MOBILITÉ LIMITÉE POUR LES HOMMES EN FRANCE

En 2015, 65 % des hommes âgés de 35 à 59 ans relèvent d’une catégorie socioprofessionnelle différente de celle de leur père, une proportion quasi stable depuis 1977. 28 % des hommes occupent une position sociale plus élevée que celle de leur père et 15 % une position inférieure. Une grande part (24%) de la mobilité sociale entre les générations d'hommes nés entre 1955 et 1980 et celles de leur père s'explique par les changements "structurels" de la société, marquée par le déclin de l’emploi agricole, la baisse de l'emploi industriel et le développement du secteur tertiaire.

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#Inégalités #Précarité

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