top of page

La tentation du darwinisme social


Commentaire d'ASAV: Les inégalités sont devenues tellement insupportables que l'eugénisme revient à la mode chez les élites, en s'appuyant cette fois sur l'Intelligence artificielle. Dans leur délire, les robots remplaceraient avantageusement les travailleurs pauvres et les chômeurs... En dehors de toute considération morale, c'est oublier que le progrès technique n'a pas supprimé d'emplois, bien au contraire, et que les robots en eux-mêmes ne créent pas de richesse. Nous, ce sont les inégalités que nous voulons supprimer en changeant de système.

Stephen Jay Gould définissait le darwinisme social comme cette théorie selon laquelle «il existe en permanence une classe inférieure de pauvres, composée de personnes héréditairement sous-douées et condamnées inévitablement à ce destin pour cette raison biologique[1].» Cette théorie (que Gould a constamment pourfendue) n’est pas morte.

En témoignent les récentes conférences de Saclay sur le transhumanisme placées sous le parrainage de la députée locale (LREM), Amélie de Montchalin. La première table ronde s’est tenue le 14 janvier devant un parterre d’étudiants de l’École polytechnique, de CentraleSupélec, et de l’École normale supérieure Paris-Saclay. Elle réunissait le Grand Rabbin Haïm Korsia, le biologiste Jean-Guilhem Xerri, biologiste et psychanalyste[2]. Et surtout Laurent Alexandre, fondateur de Doctissimo, transhumaniste convaincu, chroniqueur dans Le Monde et L’Express, et accessoirement soutien d’Emmanuel Macron.

Pour lire l'article

#Giletsjaunes #Luttedesclasses #Eugénisme

bottom of page