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Les syndicats font-ils encore le poids ?


Commentaire ASAV: Nous réfutons la notion de "coût du travail". C'est le capital qui nous coûte cher, très cher, beaucoup trop cher. Le travail n'est pas un coût, le travail produit la richesse, le travail est le seul producteur de richesse.

Alors que la CGT appelle les gilets jaunes à rejoindre la journée de mobilisation du 5 février, l’influence des syndicats semble toujours reculer.

« Ni partis, ni syndicats ! » Dans leur volonté de dégagisme des institutions, les gilets jaunes l’ont crié haut et fort : ils n’ont pas souhaité être « représentés » et encore moins « récupérés » ni par les politiques, ni par les centrales syndicales. Certaines ont bien tenté de prendre le train de la contestation en marche, mais elles l’ont surtout regardé passer. Loin des cortèges traditionnels – et des services d’ordre syndicaux pourtant organisés pour canaliser les débordements – les femmes et les hommes des ronds-points ont inventé de nouvelles formes de revendication et d’expression directe, alimentées par les réseaux sociaux, qu’ils dénient aux « corps intermédiaires », à savoir les élus locaux, les responsables associatifs et les syndicalistes.

Syndicats hors-jeu

Il faut dire que les syndicats ont commencé par se montrer perplexes à l’égard de cette révolte inédite. Le 6 décembre, à la veille de l’acte IV de la mobilisation des gilets jaunes, un communiqué commun (CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, Unsa et FSU) appelant le gouvernement à « garantir enfin de nouvelles négociations » tout en dénonçant « toute forme de violence dans l’expression des revendications » a jeté le trouble parmi les manifestants, mais aussi dans les rangs des adhérents « de la base ».

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#Travail #Syndicalisme #Giletsjaunes

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