Plusieurs dossiers sensibles ont été décalés ou repoussés avec le mouvement de contestation sociale des « gilets jaunes » et l’organisation du grand débat national.
Alors que l’affaire Benalla avait fait prendre du retard à nombre de dossiers législatifs pendant l’été 2018, c’est désormais le mouvement de contestation sociale des « gilets jaunes » et l’organisation du grand débat national qui bousculent l’agenda des réformes prévues par le président de la République, Emmanuel Macron. Plusieurs dossiers sensibles ont été décalés ou repoussés. Nous les avons recensés, dans l’ordre d’arrivée au Parlement, et notés selon le niveau de retard pris : en semaines (vert), mois (orange), années (rouge).
Les nouvelles règles de l’assurance-chômage
EXAMEN PRÉVU FIN JANVIER, REPORTÉ À FIN FÉVRIER
L’exercice lancé par le gouvernement en septembre 2018 était périlleux : trouver un terrain d’entente entre syndicats et organisations patronales pour redéfinir les règles d’indemnisation des chômeurs, avec comme contrainte de réaliser entre 3 milliards et 3,9 milliards d’euros d’économies sur trois ans.
Les séances de discussion se sont avérées compliquées au sujet des conditions d’octroi de l’allocation, et de l’instauration d’un bonus-malus sur les cotisations des contrats courts. Le processus ayant pris du retard, notamment à cause du mouvement des « gilets jaunes », les partenaires sociaux ont programmé deux séances supplémentaires de discussion, repoussant l’issue à la fin du mois de février.
