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Le salaire à vie ou la mort du chômage


Avec sa proposition de salaire à vie, l’économiste et sociologue Bernard Friot, entend renverser la logique classique qui relie emploi et salaire, marquant ainsi une rupture avec le modèle actuel fondé sur un marché du travail créateur d'inégalités et de chômage.

Avec sa proposition de salaire à vie, l’économiste et sociologue Bernard Friot, entend renverser la logique classique qui relie emploi et salaire en proposant que les individus se voient conférer, à leur majorité, une qualification donnant droit à un salaire, et ce, quelle que soit leur activité.

Ce dispositif s’appuie ainsi sur le constat que le travail est omniprésent dans nos sociétés, même s’il ne s’intègre pas nécessairement dans une logique d’emploi. Il ne s’agit donc plus seulement de répartir la richesse produite par le travail, mais bien de rémunérer l’activité.

On pourrait ainsi prendre l’exemple des travaux ménagers, comptabilisés ou non, comme une activité économiques, selon qu’ils sont effectués à titre privé ou rémunérés par un employeur. Nous sommes donc en permanence en train d’exercer une activité et c’est, selon Friot, ce qui fonde la légitimité du salaire à vie. Le principe est donc assez simple : un salaire, octroyé à tous et de manière inconditionnelle, tout au long de la vie.

Pour financer ce système économique, Bernard Friot propose de placer l’intégralité de la valeur ajoutée produite par les travailleurs, dans une série de trois caisses, la première dédiée aux salaires, la deuxième à l’investissement, la troisième au financement de services publics gratuits.

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#Salaireàvie #Chômage

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