Le « grand débat national » voulu par l’exécutif devrait commencer le 15 janvier. L’auteur de cette tribune prend l’exemple de la « concertation nationale » sur l’obligation vaccinale de 2016 pour dire sa méfiance envers ce processus.
Didier Lambert est porte-parole de la campagne « Pour des vaccins sans aluminium ».
Emmanuel Macron a annoncé l’organisation d’un « grand débat national » pour tenter d’apaiser la colère des Gilets jaunes. Cette annonce en rappelle une autre, faite en 2016 par le précédent gouvernement.
Les Français étaient alors les « champions du monde » de l’hésitation vaccinale. 41 % d’entre eux estimaient que les vaccins n’étaient pas sûrs [1], le corps médical lui-même était de plus en plus méfiant - [2].
Pour répondre à cette défiance, la ministre de la Santé de l’époque, Marisol, Touraine, lançait « une concertation nationale » dont le pilotage était confié à un comité présidé par une personnalité du monde médical, le Pr Alain Fischer.
