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Violence et radicalité politique


Journalistes et policiers ne cessent de disserter sur la violence des manifestations et la radicalisation politique. Mais la rupture avec l'ordre existant provient moins d'idéologies folkloriques que de pratiques de lutte.

Une nouvelle radicalité politique se développe. Les manifestations deviennent explosives. Néanmoins, depuis les années 1980, le niveau de violence semble s’effondrer. Les conflits sociaux sont pacifiés et les affrontements politiques provoquent rarement des morts. Mais les médias et la police participent à la construction d’une « mouvance anarcho-autonome ». C’est même l’ultra gauche qui est désignée, alors que ce terme désigne un courant précis qui comprend notamment le communisme de conseils plus attaché à l’auto-organisation des luttes plutôt qu’à la violence.

Le Vioramil (Violences et radicalités militantes) regroupe des universitaires qui se penchent sur les groupes de droite ou de gauche radicale. De manière douteuse, ils tentent laborieusement d’observer des similitudes entre ces courants opposés. Ces universitaires se penchent donc particulièrement sur le recours à la violence. Leurs recherches permettent surtout d’observer les évolutions de la société et des mouvements contestataires dans un livre sur La violence des marges politiques.

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