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Mes 143 copains aux gilets jaunes, lutte des classes et désinformation


J'y étais. Certes, je ne suis pas une inconditionnelle du diesel, ni même de l'automobile. Mais j'habite en banlieue et je comprends bien les problèmes de ceux qui n'ont pas d'autres moyens de se déplacer que de prendre leur voiture, surtout quand les revenus de ceux-ci rendent problématique toute augmentation de taxe sur les carburants.

Je connais les difficultés liées à cette taxe mais aussi les problèmes des retraités qui viennent de voir leurs revenus diminués par une augmentation de la CSG profondément injuste (il paraît que « qui vous savez » veut privilégier le travail et les gens qui travaillent. Et les chômeurs, qui aimeraient bien travailler mais ne trouvent pas de poste ? Et les retraités qui ont bossé toute leur vie pour se retrouver pauvres à l'aube de leur vieillesse ?...). Je connais des handicapés dont on nous serine que leur pension a été augmentée, alors que le plafond de ressources d'un couple en dessous duquel l'allocation de celui qui est en situation de handicap reste entière a été diminué, tandis que le complément de ressources est lui aussi diminué sous le faux-nez d'une « simplification » (Delphine Germain "Budget 2019 (2) Complément d'aide aux adultes handicapés : 74 euros de moins" ici). Je connais des étudiants aux APL réduites, mais aussi des bacheliers qui se sont retrouvés sans rien à la rentrée et qui errent depuis dans un no man's land, désireux de faire des études sans aucune inscription possible, ni possibilités de trouver un job. Et je connais, par ouï-dire, des capitaines d'industrie, des grands banquiers, qui se sont encore enrichis grâce à des mesures fiscales et financières (CICE, impôts réduits etc.) destinées aux riches et que l’État va faire payer aux pauvres et aux classes moyennes.

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#Giletsjaunes #Ecologie #Impôts

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