Plus de six mois de grèves, de journées d’action et de manifestations pour s’opposer à la « réforme ferroviaire » du gouvernement Macron-Philippe : malgré le soutien de l’opinion, la loi a été adoptée en juin 2018. Nous retrouvons Anasse Kazib, syndicaliste SUD Rail, à la terrasse d’un fast-food. Des passants l’interpellent pour le remercier ou l’encourager — « Vous êtes au top ! », « On n’a jamais été aussi fier de quelqu’un ! ». Il faut dire que ses vidéos Internet et ses interventions à la télévision ont bousculé le récit médiatique dominant : une audience rare pour un syndicaliste révolutionnaire. Le trentenaire, né à Sarcelles, revient à nos côtés sur son parcours et appelle à rendre au syndicalisme ses lettres de noblesses ouvrières.
