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Penser l’émancipation, construire l’égalité réelle entre les femmes et les hommes


Dans son introduction, Margaret Maruani, parle du travail et des études féministes, de la précarité des savoirs sur le genre, du genre comme « un outil indispensable à l’intelligence du monde social et non une variable facultative », des vertus heuristiques d’une lecture sexuée du monde social, des inégalités entre hommes et femmes, du chômage et de l’emploi,« Au fond , nous défendons deux idées différentes mais indissociables : la pertinence durable du concept de genre pour l’analyse du monde du travail, d’une part ; la centralité du travail dans les sciences humaines et sociales, et en particulier dans les études de genre, d’autres part », de la mosaïque de thèmes traités et des passerelles entre domaines souvent dissociés, de logiques « postcoloniales » et d’« intersectionnalité », des migrantes qui ne sont pas que des femmes de…

Dans le prologue, Angela Davis, aborde, entre autres, le travail des femmes, la racialisation du travail genré, le rôle des travailleuses domestiques noires dans l’histoire et dans les luttes, « le genre est toujours aussi une question de classe et de race », la dimension multiraciale et multinationale des travailleuses domestiques, le travail domestique qui « rend toutes les autres formes de travail possibles » (Certaines analyses réduisent la « sous-traitance » du travail domestique à un problème entre les seules femmes, oubliant les hommes et les rapports sociaux de sexe. J’ajoute donc, qui rend possible le travail salarié des hommes, qui se sont auto-dispensés de leur part de ce travail), l’intersectionnalité, la nécessité à « traiter les questions telles que la race, la classe, le genre, la nationalité et la sexualité ensemble », l’enferment carcéral massif et sa signification, le travail dit productif et celui dit reproductif, la reconnaissance du racisme et du colonialisme dans les évolutions socio-économiques actuelles…

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