Comment "le loup de Wall Street" est entré dans la "bergerie socialiste" ou l'abandon du peuple par la gauche. On en parle avec le philosophe Jean-Claude Michéa, auteur de l'essai "Le loup dans la bergerie".
Qu’est ce qui nous unit encore quand le seul espace commun est celui régi par le droit? Dans la lignée de ses précédents essais, Jean-Claude Michéa analyse l’irruption du capitalisme dans le socialisme, l’entrée du « loup de Wall Street » dans la «bergerie socialistes», de cause à effet.
Philosophe critique, « Rouge-brun » pour les uns, socialiste conservateur pour les autres, Jean-Claude Michéa est opposé à cette gauche « droit-de-l’hommiste », acquise au progrès qui a abandonné le peuple, le dernier représentant de cette Common decency dont parlait George Orwell.
Anti-capitaliste revendiqué, l’auteur de L'Empire du moindre mal : essai sur la civilisation libérale,(Flammarion, coll. « Climats », 2007) et de Notre ennemi, le capital (Flammarion, coll. « Climats », 2017) revient aujourd’hui avec Le loup dans la bergerie (Flammarion, coll. «Climats», 19/09/2018).
