Pour le président de la République, la France doit aider ses pauvres mais, aujourd’hui, elle le fait mal. Un diagnostic appuyé sur trois constats. Aider les pauvres coûte cher : « on a augmenté le RSA de 80 % ces dernières années » a-t-il déclaré devant les représentants des mutualistes le 14 juin dernier. De plus, c’est inefficace : « Avons-nous réglé le problème ? Non ». Enfin, on laisse les gens dans la pauvreté : « Avons-nous changé les trajectoires, permis aux gens de s’en sortir davantage ? Non ». Trois contre-vérités.
