« Macron, c’est bon pour les patrons » : la rime est tentante mais le propos est inexact. Macron, c’est bon pour les géants du capital, ceux qui justement ne veulent pas être patrons pour récupérer le maximum de profit en changeant continuellement les lieux et les formes de leur prédation. La grande bourgeoisie capitaliste ne s’englue pas dans une production, sur un territoire, avec des collectifs de travail à gérer. Les formes de travail qu’elle préfère, ce sont les indépendants et la sous-traitance.
