Il y a bien des manières, mais il en est une douce, discrète et hypocrite. Elle consiste à dire au bon peuple qu’on va lui donner du pouvoir d’achat en abaissant, voire en supprimant, les cotisations sociales (et patronales, tant qu’on y est).
Lorsqu’Ambroise Croizat (et non Pierre Laroque ou Alexandre Parodi) crée la Sécu, son objectif est de « mettre fin à l’obsession de la misère ». Soixante-dix ans après, alors que la France s’est considérablement enrichie, la misère est là. Pas seulement son spectre ou son « obsession ».
