
Voilà un homme que l’on aurait aimé rencontrer. Etre son ami, son camarade, figurer sur ses photos ou chanter dans sa chorale. Dans son œuvre, et il ne pouvait en être autrement dans sa vie, Pierre Jamet (1910-2000) dégage un extraordinaire sentiment d’empathie. Autodidacte parfait, il avait quitté l’école à quinze ans après le décès de son père et avait exercé différents métiers avant de s’adonner à ses passions : la photo, le chant, l’animation.

La joie du campeur, René Grimmer, Belle-Ile-en-Mer, 1936