« Rois dans la cité mais serfs dans l’entreprise » (Jaurès), voilà le sort des travailleurs subalternes contre lequel cette gauche minoritaire n’a cessé de se mobiliser. Trentin appelle à renouer avec son combat dans le chapitre conclusif intitulé « Travail et citoyenneté ». Selon lui, le despotisme des gouvernants vis-à-vis des gouvernés ne doit pas être remis en cause uniquement dans la sphère politique, mais aussi sur les lieux de production. Quant aux droits formels conquis au sein des démocraties libérales, leur incomplétude ne tient pas seulement à l’absence de ressources pour les exercer, mais au fait de ne pas être accompagnés de droits équivalents au sein de l’entreprise.
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