Le capitalisme cherche à nous faire croire que ceux qui vivent du travail peuvent espérer, au mieux, un meilleur partage face à ceux qui vivent du capital. Selon la célèbre formule de Margareth Thatcher : « il n’y a pas d’alternative ». Ceci est une gigantesque duperie. En réalité, si le capitalisme est si puissant aujourd’hui, ce n’est pas tant parce qu’il parvient à prélever une (grande) part de la valeur produite, c’est bien davantage parce qu’il impose sa propre définition de ce qui vaut. Autrement dit, le capitalisme restera puissant tant qu’il continuera à imposer sa définition du travail.
